Ecosophie :
Réinscrire l'homme dans l'écosphere. Il n'est qu'une infime partie du tout et non le suprême aboutissement de l'évolution. Adopter une approche résolument holistique.
Valeur :
Le projet n'est valide que s'il produit de la valeur.
Cette valeur peut être indirectement financière, mais elle est avant tout directement liée au bien être de l'usager, elle lui permet de se réaliser durablement dans son environnement.
Responsabilité :
La notion de valeur est subjective et fluctuante, sujette aux variations de contexte. Il est donc nécessaire de souligner l'importance de la notion de responsabilité. (Professionnelle évidemment et plus largement : Culturelle, sociale, environnementale, citoyenne…)
Citoyenneté :
Le projet est plus que jamais ancré dans une réalité sociale et politique. Le designer à une mission bien au delà du stylisme de formes et de concepts qui ne serait qu'au service de l'obsolescence.
Transition :
Le pic pétrolier et le changement climatique sont des événements majeurs qui vont inévitablement remodeler nos sociétés. C'est une période de changements riche en opportunités qu'il nous faut saisir avec optimisme et créativité. Nous devons élaborer les stratégies, les protocoles, les projets qui vont accompagner cette évolution.
Protocoles :
Le rôle et la place du designer dans cette transition sont en train de se redéfinir, les méthodes de travail et les acteurs changent.
Il faut repenser ce métier et également proposer aux étudiants les outils les plus pertinents.
Territoire :
La globalisation a permis une prise de conscience essentielle et une volonté de ré-affirmation du tissu socio-économique et culturelle local. La transition passe certainement par une décentralisation et une prise d'autonomie a des échelles plus réduites.
Brest, territoire du bout du monde, à les atouts géographiques et culturels pour servir de modèle expérimental.
